Xi’an

Notre arrivée se fait sans encombre et nous nous débrouillons seuls cette fois pour rejoindre notre hôtel, le Qixian 7 Sages Youth Hostel, en prenant le métro + nos jambes. Il est 19h30 lorsque nous prenons possession de notre grande chambre avec salle de bain à l’occidentale et TV écran plat. Un vrai luxe comparé aux salles de bain version compacte que nous avons eues jusqu’à maintenant. Prendre sa douche au dessus des toilettes et à proximité immédiate du lavabo est une expérience incontournable à laquelle nous nous attendions étant donné la catégorie d’hébergement que nous sélectionnons. Une petite photo peut-être pour vous faire partager…

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Xi’an, petite ville de 8 millions d’habitants et ancienne capitale de la Chine, est baignée dans un épais brouillard de pollution. Elle n’est pas très propre non plus comparée aux villes que nous avons vues jusque là. A Pékin nous avions été impressionnés par le service de nettoyage : des hommes (et femmes) en habit orange. Pas un mégot de cigarette, pas un papier, partout des personnes qui balaient, ramassent, des poubelles à tri sélectif tous les 100 mètres…

Bref, on n’aurait pas mangé par terre pour autant mais c’était agréable. Ici en revanche le tri se fait directement sur le trottoir et n’a rien de sélectif. Ajouté à cela le festival des mouchous/crachous (je sais c’est sale, et encore vous n’avez pas le son !) et vous aurez un aperçu de ce que nous côtoyons au quotidien dès lors que nous quittons l’espace feutré de l’auberge. Mais c’est cela aussi le voyage. Nous faisons donc abstraction autant que possible et expliquons à Jade que c’est leur façon de vivre et que pour eux c’est normal. Nous vous laissons admirer en revanche la densité du réseau électrique…

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Aujourd’hui nous nous lançons un grand défi : prendre le bus local et aller jusqu’au Parc de la Pagode de l’oie sauvage qui se trouve au sud-ouest de la vile, en dehors des remparts (notre hébergement étant à l’intérieur). Le prix du ticket est de 1 yuan (0,13 €) et l’expérience est concluante. Une fois encore Jade se retrouve assise rapidement grâce à la gentillesse d’un monsieur. Et inutile de refuser, ils insistent dans tous les cas ! Jade voyage donc grand confort sur son siège en plastique dans ce vieux bus tout droit sorti d’un autre siècle. Nous descendons lorsque ce dernier quitte l’axe principal et décidons de finir à pieds. La gentillesse d’une dame et notre plan avec traduction chinoise nous permettront d’arriver rapidement à destination.

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Après la fouille réglementaire de nos sacs à l’entrée nous nous engageons dans un joli parc où résonnent de la musique et un gong. Il s’agit en fait d’un groupe de musiciens qui répète non loin d’une immense cloche sur laquelle vient frapper un tronc d’arbre. Les touristes qui le désirent, à tour de rôle et après s’être acquitté de quelques yuans, défilent ainsi les uns après les autres non sans se faire prendre en photo bien sûr. Nous restons un moment là, amusés par ce culte du « j’y étais, je l’ai fait » que vouent les chinois en tout lieu et à toute heure.

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Notre visite se poursuit par la montée au sommet de la pagode mais la vue n’a rien de transcendent : pollution et buildings à perte de vue. Circulez, y a rien à voir. Nous filons vers le lac où des centaines de poissons attendent les miettes que s’amusent à leur lancer les habitués. Jade se fait offrir une boule de pain et à chacun de ses lancers de miettes, une multitude de poissons blancs, jaunes, rouges et noirs se rapprochent du bord pour manger. C’est impressionnant !

Nous sommes aussi venus à Xi’an pour voir l’Armée enterrée, découverte il y a près de 40 ans. Nous avions vu quelques photos certes, mais se retrouver devant une telle quantité de soldats tous tournés vers vous est tout simplement grandiose ! Les expressions sur leurs visages sont toutes différentes, les postures, les regards… et la restauration est telle qu’on a l’impression qu’ils sont restés là, intacts durant toutes ces années. Notre regret est de ne pas pouvoir tout assimiler malgré les nombreuses photos explicatives sur le travail minutieux des archéologues ; à creuser donc lorsque nous serons rentrés.

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Nous reprenons le bus pour Xi’an, distant de 50 kms et finissons l’après-midi dans le Parc de la Révolution proche de notre auberge. La journée de demain sera consacrée au lavage du linge, en machine (grand luxe) et à la mise à jour de nos notes. Nous prévoyons la visite du quartier musulman by night car le peu que nous avons vu nous a enchantés.

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Demain déjà notre dernier jour en Chine ! Nous sommes ravis de notre séjour dans ce pays où nous nous sommes sentis toujours en sécurité, où la population est réservée au premier abord mais dès que le contact se créé les sourires et les rires fusent. Les gens font l’effort de parler en anglais dès qu’ils le peuvent et s’ils n’y arrivent pas ils téléphonent à un interlocuteur pouvant nous comprendre ou nous accompagnent vers un auditeur anglophone. Vraiment quel accueil !

7 réflexions sur “Xi’an

  1. La lecture de votre blog est un vrai plaisir et rythme nos semaines un peu monotones et bien chargées ! On rentre du travail et hop on se connecte pour voyager aussi ! Olivier en tant qu’archéologue amateur adorerait visiter le site de l’armée enterrée ! ( moi aussi ) Grâce à vos photos et commentaires, on arrive bien à sentir l’atmosphère des lieux …
    Continuer à nous enchanter et bonne route !
    Gros bisous de toute la famille
    Laurence

    • Merci de ton commentaire toujours très constructif (tu fais quoi comme métier déjà ?). Nous essaierons de laisser un petit message sur le Skype dès que possible. C’est un vrai plus de pouvoir partager notre aventure, ça lui donne une autre dimension. Demain nous débutons nos visites des temples d’Angkor. Un grand rêve là encore ! Gros bisous à vous quatre et à très bientôt sur le (s) blog (s).
      Hélène, Thierry et Jade

  2. impressionnant cette armée !!!! je jette un coup d’œil sur internénette pour avoir des info!!
    Merci de ses moments partagés !!!J’espère que mon homme n’a pas de mal à suivre !!!

  3. Les fosses contiennent environ huit mille statues de soldats datant de 210 av. J-C, qui ont presque toutes un visage différent, et de chevaux en terre cuite. C’est « l’armée enterrée », destinée à garder l’empereur. C’est en 1974 que la première fosse a été mise au jour par des paysans qui creusaient un puits.

    La construction de la nécropole a nécessité trente-six ans et plus de 700 000 ouvriers. Parmi les soldats en terre cuite on trouve beaucoup de fantassins, mais aussi des archers, des chars, des cavaliers, des généraux, etc.

    Depuis cette grande découverte des fosses n° 1, 2 et 3 remontant à quelques dizaines d’années, les archéologues ont trouvé de nouvelles fosses. Il semble que l’empereur ait souhaité être entouré, au-delà la mort, de toutes les choses qu’il appréciaient de son vivant et de tous les moyens pour affronter l’éternité.

    Les soldats ont en grande majorité été fabriqués en terre cuite dans des ateliers. Les différentes parties du corps on été produite séparément puis assemblé.Une fois finis, les soldats ont été disposés en ordre militaire dans les fosses, selon le rang et la tâche. Ils mesurent entre 1,80 m et 2 m. Ils portent tous une arme (épée, arc ou arbalète) en bronze recouverte d’une fine couche de chrome.

    Les personnages se distinguent les uns des autres par la grandeur, l’uniforme et la coiffe. Au départ, les soldats étaient armés et peints de couleurs vives qui ont malheureusement disparu à la suite de l’incendie des fosses par les rebelles Han en l’an 206 av. J.-C. et par leur exposition à l’air libre durant les premières fouilles archéologiques.

    La tombe elle se situe à environ 1,5 kilomètre à l’ouest de l’armée enterrée. Elle est enfouie sous une pyramide de terre de 75 m de haut et d’environ 350 mètres carrés.

    Selon les sources historiques, elle contiendrait, le corps de l’empereur Qin Shi Huangdi, une reproduction de son empire et les tombes de 48 concubines, enterrées vivantes avec lui.

    La tombe elle-même n’a pas encore été fouillée. L’État souhaite attendre le développement de nouvelles technologies qui pourront garantir que le contenu, en particulier la momie de l’empereur, ne sera pas déterioré. De plus, les archéologues veulent s’assurer que les pièges et les trappes équipées d’arbalètes, sont bien désarmés.

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