8 novembre : J+6
Debout à 9h juste pour dire au revoir à Didier et Éric qui partent déjà pour Gardhaïa qu’ils veulent atteindre ce soir. C’est à 800 km donc pour nous qui ne sommes pas pressés c’est bien trop loin ! On les retrouvera là-bas demain.
Déjeuner : café sans sucre et pain sans beurre, thé et oeufs durs.. Toilette rapide au bidon d’eau : les dents le visage et les mains, pour le reste on attendra pas soucis d’économie d’eau. Et de toute façon quelquesoit l’odeur on est tous logés à la même enseigne.
Départ à 10h direction Sidi Bel Abbes qui est à 60 kms après avoir eu la visite d’un berger qui voulait un de nos sacs poubelles. On lui en a donné 3, des auto-collants et une cigarette, il était content et voulait nous vendre un de ses moutons mais on lui a fait comprendre qu’on n’avait pas de place.
Ce que je vois de ma fenêtre, à gauche donc puisque vue bouchée à droite : depuis qu’on a mis le pied sur le sol africain les paysages sont désertiques et montagneux, de plus en plus secs. De temps en temps un peu de verdure, des moutons partout, des ânes et quelques fennecs. Beaucoup de chats sauvages dans les villes et de chiens écrasés sur le bord des routes. Des petites mosquées nichées dans les montagnes…
Arrêt au km 167 à Saïda pour acheter à manger pour ce soir et boire un coup, commence à faire chaud.
Ensuite déjeuner dans un petit resto sympa « l’Oasis » tenu par l’ancien patron du camping de Tamanrasset, un habitué des peugeotistes. Au menu : crudités, grillades de poulet, légumes et eau bien sûr. Bon accueil et pas cher (35 dinars/2FF/0.30€). Pour finir on est allé prendre un thé dans un petit bar de Saïda avant de reprendre la route en direction de Laghouat.
On est arrêté quelques kilomètres après pour un contrôle de police, fréquents dans la région. Toujours la même chose, passeport, papiers du véhicules, vérification des déclaration de devises, et d’où on vient, et où on va… Ça n’était pas le premier et ça ne serait pas le dernier c’est certain !
On passe par une petite route pour faire Saïda-Laghouat, le paysage est plus sympa même si ça ralonge un peu. Ensuite, pendant 150 kms, désertique, désertique.
A 359 kms au compteur nous sommes à Ain Deheb, à la recherche de gaz-oil pour Manu. Nous en profitons pour faire le plein, d’essence cette fois car il n’y a plus de super maintenant. On continue quelques kilomètres et on arrive sur une zone de sable qui déborde même sur la route. Plus d’habitations, ni de moutons, rien que des arbustes et de plus en plus de sable sur la route. Après 20 kms ça devient pierreux, des arbres ont remplacés les arbustes et on commence à voir un paysage accidenté.
Manu ramène un auto-stoppeur, qui rentre du boulot apparemment, sur 30 kms. Les Algériens que nous avons rencontrés sont adorables et curieux.
Aflou, km 464. On s’arrête boire un petit quelque chose et ensuite on part à la recherche du bivouac que nous trouverons 9 kms plus loin. Tente plantée, dîner avalé, à 21h tout le monde au lit.
kms parcourus : 473